laurent secretaire

SORTIE OFFICIELLE DU PARTI SOCIAL DEMOCRATE DU TOGO

Le 02 mai 2014

 

Le discours du Premier Secrétaire du Parti

Mesdames, messieurs, chers invités, chers amis des Medias,

Je vous remercie sincèrement d’avoir répondu à notre invitation ; et d’être si nombreux à nos cotés en ce jour qui sera sans doute le plus important de la vie du Parti Social-Démocrate Togolais.

Dans nos traditions, comme dans celles de beaucoup d’autres pays, plus que le jour de sa naissance, le jour le plus important dans la vie d’un enfant, c'est le jour où il est présenté au monde. Aujourd’hui, nous vous présentons le PSDT, comme tout enfant, son histoire a commencé avant sa naissance. C’est cette histoire que je voudrais vous faire partager ce matin.

J’ai toujours eu pour coutume de nous dire à moi-même et à mes compagnons :

Ami : « Le jour de ta naissance, tu étais le seul à pleurer, tandis que le monde riait. Conduis ta vie de manière qu’à ta mort, tu sois le seul à rire et que le monde te pleure. »

En ce jour où nous vous présentons le PSDT, cette parole est particulièrement de circonstance. Car, ainsi nous voudrions qu’il soit de nous et de ce nouveau parti politique.

C'est en avril 2012, il y a presque deux ans jour pour jour, que pour la première fois, j’ai annoncé à quelques amis rassemblés à Atakpamé le projet de créer une nouvelle formation politique. Passés les premiers moments de surprise et d’enthousiasme, certains m’ont interpellé, d’autres sont venus me voir ; d’autres encore m’ont écrit pour me demander avec gravité :

Laurent, pourquoi créer un nouveau parti politique alors qu’il y en a déjà presqu’une centaine au Togo ?

Patiemment, j’ai répondu à tous.

Et il faut croire que je les ai convaincus. Car, c'est avec enthousiasme que tous m’ont aidé à créer ce qui est aujourd'hui le PSDT : le Parti Social-démocrate Togolais.

Je voudrais que tous ; au Togo, comme dans la diaspora, soient vivement remerciés ici.

Ce matin, je voudrais à vous aussi résumer ces débats et discussions qui ont préludée à la création du PSDT et qui ont contribué à forger son âme.

Alors… Pourquoi créer un nouveau parti politique au Togo ?

D’abord, il parait qu’il existe déjà une centaine de partis politiques au Togo. Admettons. Mais, honnêtement, qui ici les connait tous ? Qui peut dire leurs orientations politiques ; le nombre d’adhérents des uns et des autres ? Personne parmi nous, je pense.

Par contre, nous tomberons vite d’accord sur les principaux partis politique de ce pays : l’UNIR, l’ANC, l’UFC, le CAR, la CDPA, OBUT, Sursaut-Togo, l’ADDI, le Parti des travailleurs, la CDPA-BT, etc.

Mais, même ces partis bien connus, il serait difficile de donner des éléments de leurs programmes, de dire précisément leur orientation, leur position sur un échiquier politique.

- Lesquels sont progressistes, lesquels sont conservateurs ;

- lesquels sont libéraux, lesquels sont socialistes ;

- lesquels sont de droite, lesquels sont de gauche, lesquels sont centristes ?

- Etc.

Mesdames et messieurs les journalistes, vous, vous pouvez peut-être répondre à ces questions. Mais moi, je ne le pourrais pas précisément. Pourtant, j’ai travaillé avec presque tous ces partis, je les connais, je connais leurs responsables, leurs cadres.

Si bien que nous soyons en bons termes je n’ai pas adhéré à ces formations politiques, c'est justement parce que je les connais bien et que, je sais que nous divergeons sur certaines valeurs capitales. Précisément sur ces valeurs qui font que je suis socio-démocrate et qui rendent nécessaire un parti Social-Démocrate au Togo.

Quelles sont donc ces valeurs ?

Maintenant, pourquoi avoir précisément crée un parti Social Démocrate ?

L’enquête sur le bien-être me permettra également de vous faire comprendre ce choix.

A cette enquête, le Togo est arrivé 156 ieme sur 156 pays. Quels sont a votre avis les pays arrivés en tête de classement ; les pays dont les habitants se déclarent heureux, satisfaits de leur sort, les pays dont les habitants affichent leur bien-être.

A la première place vous avez le Danemark

En deuxième position, vous avez la Norvège

En 3, la Suisse

En 4, la Hollande,

En 5, la Suède.

Chers amis journalistes, ceux d’entre vous qui suivent ces questions ne sont surement pas surpris. Ils reconnaitront des pays scandinaves et plus largement, les pays de culture sociale-démocrate ! A tous les classements internationaux où il est question de performances économiques, sociales, de développement humain, ce sont toujours ces pays qui arrivent en tête : le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède etc.
laurent ponder

Pourquoi en est-il ainsi, quel est leur secret ?

Permettez-moi d’utiliser le cas de la Suède pour vous initier à ce secret.

Les prémisses d’un Etat-providence social démocrate universel.

À partir des années 1920, les Sociaux-démocrates entrent pour la première fois au gouvernement et s’emparent de la question sociale, celle-ci devenant le pilier central de la politique sociale-démocrate, à tel point que l’histoire de l’Etat-providence et celle du Parti social démocrate demeurent quasi-indissociables, même si certaines lois sociales d’importance avaient été votées avant leur arrivée au pouvoir (voir plus bas).

Deux figures politiques en particulier, Per Albin Hansson et Gustav Möller, marqueront l’émergence de l’Etat-providence suédois et contribueront à lui donner ses traits distinctifs.

Dès le milieu des années 1920, Per Albin Hansson s’écarte d’une analyse en termes de lutte des classes, cette approche étant trop restrictive selon lui.

La sociale démocratie doit au contraire s’adresser à des groupes beaucoup plus larges, voire à tous les citoyens.

Lors d’un discours devant le Parlement en 1928 Per Albin va utiliser la métaphore du « foyer du peuple » (Folkhem) pour présenter sa vision de cette société englobante et égalitaire qu’il veut construire, un foyer dans lequel chacun a sa place et dans lequel chacun peut vivre dans la sécurité et le bien-être

« Les fondations d’un foyer sont la solidarité et l’empathie.

Dans un bon foyer :

- il n’y a ni privilégiés, ni laissés pour compte,

- il n’y a ni de chouchous, ni d’enfants illégitimes.

- Nul ne regarde l’autre de haut,

- personne ne cherche à s’octroyer des avantages au détriment des autres,

- les forts n’écrasent pas et ne pillent pas les plus faibles.

Dans un bon foyer règnent l’égalité, la sollicitude, la coopération, la serviabilité.

Appliqués au grand foyer du peuple et des citoyens, ces principes signifient la destruction de toutes les barrières sociales et économiques qui divisent actuellement les citoyens :

- entre privilégiés et laissés pour compte,

- entre dominants et dépendants,

- entre riches et pauvres,

- entre parvenus et appauvris,

- entre dépouilleurs et dépouillés. »

(Per Albin Hansson, 1928).

Cette métaphore du « foyer du peuple » deviendra rapidement synonyme de cet Etat-providence universel qui s’occupe de ses citoyens tout au long de leur vie, du berceau au tombeau, et a également fonctionné comme un symbole unificateur de la nation suédoise.

Gustav Möller va lui aussi militer pour une redistribution des ressources. S’inspirant de ce qui se faisait au Danemark, il présente un programme de protection sociale qui ne doit pas se limiter aux ouvriers mais couvrir toute la population. Elle doit fonctionner sur la base de critères clairement définis et non selon un examen des ressources stigmatisant. Ce système d’assurances sociales doit permettre aux citoyens de ne pas avoir à dépendre de l’assistance aux pauvres, jugée inutilement stigmatisant, l’objectif de Möller étant de rendre ce système d’assistance obsolète. Pour Möller, l’éradication totale de la pauvreté devient l’objectif premier.

L’idée défendue par Per Albin Hansson et Gustav Möller est celle d’un droit à la protection contre certains risques sociaux, risques qui peuvent toucher tout un chacun et qui doivent donc être pris en charge par la société. Cette vision renverse totalement la logique assistancielle et transforme en profondeur les rapports entre Etat et société: les citoyens ne reçoivent pas un soutien et une aide de l’Etat parce que l’Etat est bon ou charitable mais parce qu’il s’agit d’un droit du citoyen.

Bien sûr, le Togo, ce n’est pas la Suède. Bien sûr le Togo, ce n’est pas le Danemark.

Nous le savons. Mais :

- est-ce que ça veut dire que les Togolais méritent moins que ces peuples ?

- est-ce que ça veut dire que les Togolais, eux, n’ont pas droit au bien-être, au bonheur ?

- est-ce que ça veut dire que nous Togolais serions incapables de réussir ce que ces peuples ont réussi ?

Au PSDT, nous pensons le contraire.

- Nous pensons que les Togolais méritent autant que les Suédois, les Danois, etc.

- Nous pensons que les Togolais méritent autant que les mieux-lotis ;

- Nous pensons que les Togolaises et les Togolais méritent le meilleur !

C’est ça notre BUT. Les moyens seuls peuvent changer ; car ils doivent être adaptés à nos réalités. Car évidemment, si un Togolais n’est pas moins un être humain qu’un Suédois, il reste qu’un Togolais est un Togolais : avec sa culture, son histoire, son identité, sa vision pour son avenir.

Nous devons beaucoup, réfléchir, créer, innover, inventer notre propre voie. Mais, nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. Nous savons tous, ou nous devrions savoir, que certaines politiques marchent mieux que d’autres. Nous devons nous inspirer de celles-là :

- Nous savons que la Démocratie, l’État de Droit, ça marche mieux que l’arbitraire, la Dictature ; que ça soit la dictature d’un seul, ou la dictature du prolétariat

- Nous savons que l’économie de marché, ça marche mieux que l’économie planifiée.

- Nous savons que l’initiative privée, ça marche mieux que le communisme.

- Nous savons que le sérieux budgétaire, ça marche mieux que le gaspillage des ressources publiques

- Nous savons que la solidarité, ça marche mieux que l’égoïsme de l’ultralibéralisme et du chacun pour soi

- Nous savons que l’Unité nationale, ça marche mieux que la division, le tribalisme, la lutte des classes.

- Nous savons que la recherche du compromis, ça marche mieux que l’extrémisme, les oppositions radicales et la lutte à mort.

Ces convictions sont un fond commun que nous partageons avec tous les partis sociaux-démocrates du monde. Nous pourrons toujours, au cas par cas, pragmatiquement, les doser, les amender, les adapter à notre histoire, à nos réalités spécifiques. Mais qu’on n’attende pas de nous une tropicalisation qui reviendrait à insulter notre population. Il n’y a pas d’un coté une haute humanité et de l’autre une sous-humanité qui devrait se contenter d’a peu près.

- les Togolais ne sont pas des sous-hommes qui mériteraient des sous-droits humains,

- les Togolais ne sont pas des sous-hommes qui mériteraient :

Alors oui ! Dans certaines matières, nous nous inspirerons de ce qui se fait de mieux dans ce monde. Et, dans d’autres matières, nous suivrons notre propre voie, une voie plus adaptée aux spécificités de notre pays.

Quelles sont ces spécificités ?

- Nous ne sommes malheureusement pas encore un pays assez démocratique.

Notre société est encore trop tendue, trop violente. Dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos entreprises :

Nous devons changer cela.

- Nous ne sommes pas un grand pays, un pays puissant.

Alors que les pays les plus puissants eux-mêmes nouent des alliances pour former de grands ensembles, nous ne pouvons pas nous couper du monde. Nous ne nous couperons pas de nos anciens pays colonisateurs, nous entretiendrons avec eux des relations mutuellement respectueuses. Nous avons besoin d’eux ; et ils ont besoin de nous. Mais, nous ne pouvons pas nous laisser enfermer dans tête-à-tête exclusif ; nous entretiendrons des relations avec tous les pays qui peuvent nous apporter quelque chose et à qui nous pourrons apporter quelque chose. Nous devons entretenir des relations :

- Mais, notre spécificité la plus déterminante est que nous sommes un pays jeune. Plus de 50% de notre population à moins de 15 ans. C'est ça l’immense richesse de notre nation, c'est ça notre principal capital ; notre avenir. Eduquons notre jeunesse, respectons-la, sacrifions nous pour elle et l’avenir nous appartiendra.

Mais si, au contraire, nous lui donnons un spectacle de corruption, d’égoïsme, si nous nous méfions d’elle et la traitons comme un ennemi nous enclencherions la mécanique qui ravage périodiquement d’autres pays africains

- Nous ne sommes pas encore un pays riche ; pays industriellement développée.

Evidemment, personne ne viendra développer notre pays a notre place. Nous seuls devrons le faire nous-mêmes. Mais en attendant, ce retard a des conséquences que nous devons comprendre et affronter : la faiblesse de notre salariat. Comment donner du travail a notre jeunesse, quand nous n’avons pas encore le tissu d’entreprises nécessaire pour cela ? Et dans ce domaine, le PSDT a beaucoup de choses à proposer….

Le fil, la vision, la volonté inébranlable qui irrigue notre projet politique est de :

- Développer l’être humain pour que l’être humain développe l’économie et que l’économie serve à développer l’être humain !

- Rechercher des compromis gagnant/gagnant plutôt que l’affrontement sans merci. Mais, nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que si nous ne manifestons pas nos désaccords, ils ne seront pas considérés. Nous les exprimerons. Fermement. Chaque fois qu’il faudra.

Mais, nous partons fondamentalement du principe que si nous n’étions pas différents, nous serions bien pauvres : pauvres en idées, pauvres en créativité.

Seulement, il faut que ce soit entendu entre nous tous, que ce qui nous rapproche est plus fort que nos différences. Nous sommes tous d’un seul parti celui du Togo.

Nous partons du principe que nos adversaires politiques, ne sont pas moins Togolais que nous. Et, parce que nous savons que nous n’avons pas le monopole de l’amour pour les Togolais, nous savons que nous trouverons de l’autre bord des gens avec qui discuter valablement, des gens avec qui négocier, des gens avec qui faire des compromis.

Que chacun se rassure : nous sommes têtus, et nous ne ménagerons aucun effort, aucun sacrifice, tant qu'il s’agira du bien-être de la population togolaise.

Disons-le, pour ceux qui veulent l’entendre clairement :

- nous ne sommes pas affamés de pouvoir,

- notre priorité n'est pas d'arriver demain au pouvoir.

- Notre détermination est de poser les bases d’une nouvelle façon de faire de la politique au Togo, de travailler à créer un espace politique plus inclusif, moins tiraillé, moins fondé sur la méfiance et la division, plus centré sur le bien-être de la population.

Il va donc de soi que ce n’est pas nous qui jetterons une population désarmée, contre un pouvoir armée. Quand il nous faudra exprimer fortement nos désaccords, nous choisirons :

Car en vérité, Per Albin, comme le Mahatma Gandhi, ou encore Nelson Mandela nous l’ont montré : ce n’est pas si difficile de construire une nation ; il suffit de le vouloir, il suffit de se rééduquer !

Mais pour cela, il faut ne pas exiger que ce soit l’autre qui fasse le premier pas ; il faut commencer par faire soi-même l’effort qu’on attend de l’autre. Il faut commencer par être soi-même le changement qu'on veut voir dans le monde.

Nous avons donc devant nous des gros efforts à faire. Mais, ça ne veut pas dire que notre passé soit à jeter aux orties.

Dans les dures années qu’il a traversées, le peuple togolais n’a pas tout perdu. Contre vents et marrées, il a lutté pour préserver l’essentiel : la paix, et garder allumée la flamme de l’avenir.

Qu’il me soit permis de mentionner pour les remercier tous ceux qui ont été les artisans de ce tour de force. Notamment :

- La société civile togolaise : les médecins, les juristes, les associations, les syndicats et toutes ces organisations qui n’ont cessé de lutter pour améliorer le sort de la population togolaise. Il reste encore beaucoup à faire, mais la situation serait surement plus difficile encore sans leur dévouement et leurs constants efforts

- Qu’il me soit permis de citer les femmes, les femmes de nos marches depuis les Nana-Benz, jusqu’aux vendeuses ambulantes, les restauratrices de nos bords de routes, les coiffeuses, les couturières, nos mères, filles et épouses qui se battent au quotidien dans le secteur informel pour améliorer la vie de leur famille

- Qu’il me soit permis de faire une mention spéciale aux conducteurs de Taxi-moto, ces mal-aimés, sans qui pourtant nos villes et nos campagnes seraient difficiles a parcourir. Qui peut imaginer ce que serait la détresse des familles et des jeunes hommes de ce pays, s’ils ne s’étaient ainsi arrachés au chômage pour gagner péniblement leur vie a la sueur de leur front.

- Qu’il me soit permis de citer nos frères et soeurs de la Diaspora. La quête d’une vie meilleure les a arrachés à leurs foyers et jetées dans les hasards de l’exil. Un triste malentendu les fait passé pour des enfants gâtés, ceux qui auraient la belle-vie et oublieraient les parents restés au pays. C'est vrai, leur situation n’est pas la pire. Mais, parce que j’ai été l’un d’eux :

Je sais tout ça ; et je les comprends. Mais, je leur dirais simplement ce que je sais et qu'ils savent au plus profond d’eux-mêmes :

Chers frères et soeurs de la diaspora, votre coeur n’a jamais quitté le Togo.

Où que vous soyez, le Togo s’y trouve avec vous. Rassemblez-vous, rassemblons-nous pour construire notre patrie.

- Qu'il me soit permis de citer aussi nos fonctionnaires, tous nos fonctionnaires, ces hommes et femmes qui s’efforcent de servir de leur mieux les intérêts de leurs frères et soeurs. Comme on dit, « la critique est facile ; l’art difficile ». Ou comme nous disons chez nous, « il n'est pas facile de faire »

- Enfin, qu'il me soit permis de citer nos frères et soeurs du pouvoir.

Oui ! « Nos frères et soeurs du pouvoir ». Ceux qui ne me connaissent pas, en seront sans doute, surpris. Ceux qui connaissent mon histoire seront plus surpris encore.

C’est pourquoi il arrive que souvent encore, on me demande, intrigué :

Où te situes-tu, Laurent ? De quel bord êtes-vous, de quel bord est le PSDT ?

A cette question, je réponds inlassablement et je répondrai toujours :

- je suis du bord de l’avenir de ce pays ;

- je suis du bord, du développement et du bien-être de sa population,

- et… je n’ai qu’un seul ennemi, c'est la division.

La politique ne doit pas être un jeu de division, où nous nous déchirerions en oubliant le bien-être de notre peuple. La politique doit être un effort de rassemblement autour de valeurs et de projets communs. Elle doit nous permettre de bâtir ce pays, dans l’unité, la négociation, les compromis. Au lieu de stagner, voire reculer pendant que le monde avance.

Nous avons déjà perdu trop de temps. Chaque jour qui passe, le monde avance et nous laisse derrière. Nous devons nous mettre au travail, pour assurer à chaque habitant de ce pays :

- le nécessaire pour sa vie quotidienne,

- des perspectives pour son développement humain,

- l’épanouissement de ses capacités à se réaliser comme individu, pour que ce faisant, il contribue au développement, et au bien-être de la collectivité.

Chers amis journalistes, Chers invités, Chers adhérents du PSDT, Chers togolaises et togolais.

- voilà la jeune histoire du PSDT,

- voilà notre ambition pour notre pays et nos concitoyens

- voilà le rôle que nous voulons jouer sur l’échiquier de la politique togolaise

Vous qui croyez comme nous qu’il faut changer la politique togolaise,

Vous qui croyez comme nous, que ce qui nous rassemble doit être plus fort que nos différences,

Vous qui croyez comme nous que nous avons déjà perdu trop de temps, et que nous devrions nous tourner vers l’avenir pour bâtir le Togo nouveau, rejoignez-nous pour qu’ensemble nous portions haut l’espoir, la certitude, du bien-être et du bonheur pour le peuple togolais.

Je vous remercie.

Pour le PSDT

Laurent Lawson

Le 1er Secrétaire